Les acteurs des secteurs économiques affectés par la crise sanitaire ont été réunis autour de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’Etranger et de la Francophonie.
Pour résumer nos partis-pris
Nous sommes les premiers employeurs des jeunes des bassins d’emplois riverains, les premiers prescripteurs de formation et d'expériences professionnelles pour les demandeurs d’emplois sans diplôme ainsi que le socle de la cohésion sociale sur des territoires heurtés et fragiles ;
Il faut impérativement tenir compte de l’aéroportuaire et ne pas l’assimiler ou le dissoudre dans l’aéronautique ou l’aviation ;
Il est impératif que nos entreprises conservent leur compétitivité sociale pour garantir la croissance dans les années à venir ;
Nous sommes un acteur clés des événements internationaux de 2023 et 2024 et le 1 er maillon de la chaine du tourisme en France ;
Nous ne demandons pas une mise sous tutelle ou un chèque en blanc mais de créer un espace de transition pour construire un système aéroportuaire d’excellence, plus résilient qui permettra d’accueillir la reprise du trafic, de marquer les spécificités à la française et ainsi maintenir nos avantages concurrentiels.
Remobilisation des salariés
Recrutement sur des territoires difficiles
Baisse de la confiance dans l’aérien
Formations obligatoires longues
Délais d’obtention des autorisations des badges aéroportuaires
Transformation de certains métiers
Sont autant de difficultés qui vont nous demander du temps pour faire redémarrer le secteur, même le système de transition n’est pas mobilisable (cdd ; intérim), car ce sont les premiers impactés par la chute du trafic en 2020.
Pour cette période de transition vers la reprise, nous sommes d’accord, seuls les dispositifs sur mesure auront un impact, nous avons besoin de 4 mesures :
1. Que le secteur aéroportuaire, les entreprises qui exercent en zones aéroportuaires,
soient considérées parmi les plus affectées et soit protégées
2. Bénéficier d’un dispositif d’AP ciblé sans reste à charge jusqu'au 30/6/2022 pour les entreprises qui n'ont pas pu signer d'accord APLD
3. La création d’un fonds de formation spécifique pour nos métiers pour maintenir et développer les compétences de nos salariés
4. Obtenir un fonds de soutien à la transition écologique des métiers au sol
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